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Mélodie Marine, la liberté d'écrire autrement

  • Photo du rédacteur: Mélodie Marine
    Mélodie Marine
  • 5 août
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 août


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écrit par Raúl Estacio

Autrice engagée, indépendante et passionnée par la transmission, Mélodie Marine a su construire sa voie littéraire en dehors des circuits traditionnels. Entre autoédition, création graphique, critique sociale et exploration sensible des émotions, elle incarne une nouvelle génération d'écrivaines audacieuses, prêtes à faire dialoguer plume et conviction. Une rencontre marquante avec une voix qui assume sa vision du monde et de l’écriture.
 
Écrire, c’est aussi choisir sa place

Ce qui saisit d’emblée chez Mélodie Marine, c'est la cohérence entre sa parole et son parcours, qui n'a rien d’une trajectoire standardisée, ni d’un discours attendu : elle parle d'écriture comme on parle de vocation, et d'autoédition comme d'un acte de responsabilité. Invitée au Salon du Livre de Genève 2025, elle revient pour nous sur ses choix d'autrice indépendante et son rapport nuancé aux réseaux sociaux, au moment où elle prépare un roman graphique sur la jeunesse contemporaine.
 
Écrire librement, s’éditer avec exigence

Une conversation vivante et authentique : quand les mots font émerger le rire autant que le sens
Interrogée sur les opportunités offertes par l'autoédition, Mélodie Marine répond sans ambiguïté que les plateformes numériques peuvent être un levier d'émancipation pour les écrivains. Mais attention à la facilité : « Parce qu'il n'y a personne derrière ou peu de personnes autour de nous, on va faire d'autant plus attention. On va chercher des conseils, travailler avec des professionnels, frapper à des portes. » Loin d'une littérature bâclée, elle revendique une démarche artisanale, faite de rigueur et d'apprentissage collectif.
Son regard est lucide : certains pièges techniques guettent les auteurs autoédités, mais cette responsabilité directe sur le texte oblige aussi à monter en gamme. Créer sa maison d'édition ou porter son propre projet graphique, c'est aussi revendiquer une vision de l'écriture qui ne dépend pas des algorithmes ou des appels à tendances.
 
Des réseaux sociaux : ambivalents, mais essentiels

Loin de diaboliser les réseaux sociaux, Mélodie Marine les considère comme des outils puissants, capables du pire comme du meilleur. « Ils peuvent permettre de rencontrer des gens qu'on n'aurait jamais croisés, de fédérer autour de causes, de créer des dynamiques positives. Mais ils peuvent aussi déshumaniser, créer un climat parfois agressif, surtout chez les jeunes. »
C'est d’ailleurs cette ambivalence qui alimente son projet en cours : un roman graphique sur la jeunesse et les réseaux sociaux, dont les textes sont déjà rédigés. Elle est actuellement à la recherche d'un ou d'une illustratrice pour collaborer sur une série de plusieurs histoires. Elle insiste : « Il faut trouver quelqu'un qui partage l'exigence de qualité, qui accepte de s'engager sur du long terme. »
 
Technologie : l’humain avant tout

Quand l'écoute et la parole s’entrelacent : Mélodie Marine partage sa vision de l’engagement à travers la littérature
Quant à l'intelligence artificielle, elle s'en sert avec discernement. Correcteurs orthographiques, oui. Textes générés automatiquement ? Non. « C'est souvent trop lisse, trop attendu. Quand on écrit un roman, on veut transmettre quelque chose qui vient de soi. Il y a une nécessité, une impulsion. On peut être aidé, mais jamais remplacé. »
Elle craint moins une menace qu'une perte d'authenticité. Pour elle, la technologie doit rester un outil, jamais un auteur supplétif. Elle l'explique avec franchise : « Un logiciel peut générer un contenu, mais il n'aura pas d'expérience à partager, pas d'âme à faire vibrer. »
 
Une esthétique littéraire entre introspection et transmission

Les livres de Mélodie Marine sont traversés par la quête de sens et la volonté de dialoguer avec le lecteur. Émotions, introspection, cheminement intime : chaque histoire se construit comme un miroir tendu à notre temps. Lorsqu'on l'interroge sur une possible adaptation chorégraphique, elle imagine une scène contemporaine sur les planches de l’Opéra Garnier. Le roman qu'elle choisirait ? Son tout premier : L’Amour, sinon rien!, pour la fébrilité de son héroïne en quête d’absolu.
Ce récit fondateur, mêlant amour, désillusion et engagement, trace une trajectoire qui résonne avec son propre parcours : affirmer une voix, porter une cause, donner du sens à la création.
 
Une voix à suivre, une parole à soutenir

Mélodie Marine ne cherche pas la lumière facile, mais la durée, celle du lien avec les lecteurs, celle du travail bien fait, celle d’une littérature qui ose encore poser des questions. En cela, elle incarne une nouvelle génération d’autrices indépendantes, pleinement ancrées dans leur époque, mais décidées à garder la main sur leur style, leur voix, leur message.
Un souffle libre, à suivre de très près.
 
Découvrez l’interview complète ici : https://youtu.be/ewQ3oacOPAc

Remerciements

À cette rencontre littéraire s’est tissé en filigrane un autre récit, celui d’un travail d’équipe porté par la rigueur, l’écoute et le souci du détail. Quentin Jaques (Créateur de contenu numérique et éditeur), Stella Chapou (Rédactrice et chargée de communications), Joseph Jeanmart (Photographe et éditeur) et Ralph Müller (Rédacteur et créateur de contenu) ont insufflé à ce projet plus qu’un simple soutien technique : une véritable complicité, une présence active et une finesse d’exécution qui lui ont donné sa forme la plus juste. Grâce à eux, cette initiative éditoriale est devenue une expérience humaine à part entière, incarnée et vibrante.
Lien du site Internet GB News :


Mélodie Marine et Raul Estacio, en confiance dans un moment d'échange complice sur le parcours et les choix d’une autrice engagée

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