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Sortie : L'Amour, sinon rien ! (2020)

  • Photo du rédacteur: Mélodie Marine
    Mélodie Marine
  • 5 avr. 2020
  • 14 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 jours





Marion, interviewer : Bonjour Mélodie,

Mélodie Marine, autrice : Bonjour Marion,


Marion : C’est avec plaisir et la première fois que je vous rencontre. Vous publiez votre premier roman, L’Amour, sinon rien !  Le premier roman d’un auteur est un événement dans une vie ! Souvent, sa publication est l’aboutissement d’un long travail.

Comment le roman, L’Amour, sinon rien ! est-il né ?


"L'Amour, un sujet universel et intarissable !"

Mélodie : D’abord, je vous remercie de prendre le temps de me rencontrer et le plaisir est partagé dans ce magnifique cadre.


Vous souhaitez savoir comment ce premier roman a-t-il vu le jour ? Cet écrit a pris forme très progressivement par mes propres interrogations sur la vie amoureuse et les relations hommes-femmes à notre époque.


Comment des rencontres amoureuses, des idylles, pouvaient-elles prendre une tournure plutôt qu’une autre ?


Pourquoi des êtres humains qui s’unissent au moins avec des sentiments amoureux, une attirance physique et/ou intellectuelle, voire de l’Amour, pouvaient se déchirer, j’entends se séparer, aussi facilement ?


J’ai donc commencé par narrer des histoires d’Amour — positives ou négatives — pour lesquelles j’ai, dans un second temps, écrit le récit inverse. L’idée était d’explorer le lien amoureux entre deux personnes…


Marion : Et…


Mélodie : J’ai pu constater que ça ne tient — souvent — qu’à trois fois rien ! Je laisse les lecteurs se faire leur propre opinion.



Marion : Tout dépend de la valeur accordée à « trois fois rien », mais je vous l’accorde. (Rire)

Pour avoir lu assidûment votre roman, vous nous proposez une intrigue au cœur de ces multiples rencontres ou histoires d’Amour. La mise en exergue du beau pour reprendre votre expression, est également une de vos priorités dans ce roman. L’objectif de montrer le beau est d’ailleurs très réussi. Le lecteur découvre à travers un vocabulaire riche, spécifique à chaque domaine des milieux extraordinaires, et la sensualité de leur double sens.

Dites-nous en plus sur l’intrigue, et comment cet inconnu est-il rentré dans cette histoire ?


Mélodie : Attention Marion, ne divulgâchez pas l’histoire !


Marion : Je ne divulgâche rien ! Tous les garçons que la protagoniste rencontre, sont d’abord des inconnus.


Mélodie : Oui, mais cet inconnu est-il un potentiel prétendant ou joue-t-il un rôle tout autre ? Gardons le mystère !


Marion : Oui, gardons le mystère ! Je peux dévoiler qu’à travers cet inconnu, l’ensemble de ces histoires vont être liées pour former ce premier roman.


Mélodie :  Oui.


Marion : Parfait ! Je pense que cette information est importante pour nos lecteurs. Je sais que ce n’est jamais facile, mais pouvez-vous nous pitcher votre roman ?


Mélodie : Je vais essayer ! L’héroïne de ce roman cherche l’Amour, un compagnon de route avec la passion que l’Amour avec un « A » majuscule impose ou tout au moins un brin de folie. Malheureusement, ça ne fonctionne pas exactement comme elle le souhaite et donc elle décide de ne plus attendre le prince charmant pour profiter de la vie !

Elle ne renonce à rien, et elle met un point d’honneur à profiter de l’existence : gastronomie, amitié, voyages, plongée sous-marine, art, rencontres culturelles…


Marion : C’est ce que j’ai aimé dans votre roman. Si le prince charmant n’est pas à vos côtés, la vie offre malgré tout, saveur et joie !


Mélodie : Oui ! Dès notre petite enfance, les femmes sont conditionnées pour trouver l’homme de leur vie… et parfois, souvent, l’union idyllique est compliquée à concrétiser et parallèlement, la vie s’écoule.

Je tiens à préciser que ce roman n’est aucunement un renoncement à l’Amour ! Bien au contraire ! L’être humain est plus heureux à deux que solo, si le duo est chimiquement compatible, constructif, respectueux, harmonieux et amoureux…


Marion : Vous indiquez « amoureux » en dernier de votre liste. Est-ce volontaire ?


"Au nom de l’Amour, on tue, on frappe, on humilie, on rabaisse, on possède."

Mélodie : Au nom de l’Amour, on tue, on frappe, on humilie, on rabaisse, on possède. C’est pourquoi, je me méfie de l’Amour sans précision, sans cadre, comme une valeur absolue. « Je t’aime. Tu m’aimes. » Mais ça ne suffit pas sans d’autres obligations comme le respect, le consentement. Au nom de l’Amour, comme de la religion, les humains font des drames ! Alors précisions.


Marion : Ce n’est pas faux !


Mélodie : Par ailleurs, je tiens à préciser que ce n’est pas un roman sur le libertinage. Cherchez l’Amour, sans y renoncer malgré les échecs ou les histoires d’un temps, n’est pas une ode au libertinage. Après, chacun fait comme il le souhaite.


Marion : Ah oui ! Je ne l’avais pas interprété ainsi. Cette vision dépend peut-être des générations.


Mélodie : Oui, sûrement ! J’ai donc bâti une intrigue autour de ces rencontres qui se déroulent sur plusieurs années pendant lesquelles la protagoniste voyage à travers le monde, et profite de la vie à Paris entre les musées, les rues atypiques, les ballets de l’Opéra de Paris, et tout se qui ne me vient plus à l’esprit.



Marion : Précisons aux lecteurs que votre roman, à la couverture rose avec la photographie d’une jeune femme au visage angélique est également un livre engagé ! Pouvez-vous nous en parler ?


Mélodie : La cause des femmes est un sujet très présent aujourd’hui (2020). Ça s’est présenté comme une évidence ! Je ne pouvais pas décrire ces différents types d’homme, dépeindre une héroïne libre et indépendante et ne pas parler des difficultés que les femmes pouvaient encore rencontrer au XXIe siècle.

Ça reste mineur dans le roman. J’ai simplement glissé les principaux textes du Code pénal concernant les agressions sexuelles en notes de bas de page.

Je n’ai pas omis les dernières lois promulguées par le Gouvernement en annexe.

Les féminicides et les masculicides des dernières années sont listés en note de bas de page.

Il ne s’agit que d’informations subsidiaires qui seront régulièrement mises à jour dans le roman et à disposition sur mon site Internet www.melodiemarine.net dans la rubrique « sources ».

Je précise que le roman en lui-même est joyeux.


Marion : Vous avez raison joyeux, voire sensuel.


Mélodie : Oui, parler d’amour sans sensualité, c’est difficile voire triste. Il doit y avoir quatre paragraphes de trois lignes sur le plaisir féminin, une goutte d’eau dans un océan.


Marion : Une goutte d’eau nécessaire quand une autrice parle d’Amour avec un « A » majuscule.

Comme vous venez de l’indiquer, vous proposez des notes de bas de page et des annexes pour informer. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette pratique ?


Mélodie : Avant d’être autrice, j’ai été et je suis une lectrice. Et en tant que lectrice, lire, c’est aussi réfléchir, se questionner voire, apprendre. Je n’avais pas l’intention de laisser mes lecteurs en reste ! En plus de parler d’Amour, de mettre le beau en exergue, de les faire rire, enfin, j’ai essayé et les retours sont positifs, personne ne reste indifférent, j’espère que les éléments subsidiaires les éclaireront, les informeront un peu.



Marion : J’en suis sûre ! Et en effet, votre roman ne laisse pas le lecteur de marbre. Votre héroïne voyage dans plusieurs pays. Avez-vous visité tous ces lieux ?


Mélodie : Oui, j’avoue que j’illustre mes écrits par mes propres voyages. J’ai eu la chance de parcourir certains pays. Je crois que le nomadisme, comme l’évoque Jacques Attali, est une grande source d’enrichissement.

Dans ce roman, je décris la Polynésie et ses fonds marins ainsi que l’Indonésie et plus précisément l’île des Komodo et de Flores. Les États-Unis sont aussi visités. L’héroïne plonge en Corse, île sur laquelle la lumière est exceptionnelle, et qui plus est en voilier. Elle arpente aussi Paris, la ville lumière, avec des descriptions très précises.

Je crois qu’il n’y a rien de mieux pour écrire sur un lieu que de l’avoir foulé, afin de mieux le ressentir !

Le photographier est également une très bonne source d’inspiration, un réel outil pour l’auteur.

J’ai d’ailleurs posté certaines de mes photographies sur les réseaux sociaux pour la promotion du roman. Les clichés y sont toujours. Depuis la pandémie, j’ai élargi ma diffusion de photographies pour offrir très régulièrement des notes positives à l’ensemble des citoyens, followers. En cette période compliquée, je n’avais pas grand-chose à offrir d’autre.



Marion : Ça reste un geste de générosité ! Il n’y a pas de petite contribution. Pourquoi l’héroïne porte-t-elle le même prénom que l’auteur ? Et d’où vient ce nom ? Mélodie, est-ce vous ?


Mélodie : Ce tout premier roman est une fiction, et mon témoignage, ma vision de la société contemporaine sur le thème de l’Amour. Ce travail est donc très personnel. Je ne vais pas mentir sur ce point.

Par exemple, les plus de 60 000 mots crient l’amour que j’ai pour les hommes. Le lecteur ne peut pas en douter après avoir parcouru le roman. Il ressort parfois mon incompréhension du sexe opposé, mais certainement pas mon manque d’affection pour celui-ci.

Implicitement, l’écologie est également un volet important de ce roman, tout comme les voyages. Et ça, c’est tout moi dans la vraie vie.


J’ai fait le choix d’écrire le roman à la première personne du singulier. L’amalgame est donc facile entre Mélodie Marine, le nom d’auteur que j’ai choisi, et Mélodie, le nom de l’héroïne de mon premier roman.

Avec un peu de recul, je réalise que je ne me suis pas facilité la vie. Le prénom de l’héroïne est mentionné une seule fois dans mon roman, mais j’aurais pu en choisir un autre ou ne jamais la nommer !


L’idée est très simple à la base, Mélodie Marine évoque pour moi le son de la mer. Mélodie Marine ou les éditions Mélodie D’Ô, évoquent l’attachement que j’ai pour l’eau, pour l’océan. L’héroïne de mon roman est souvent en mer comme vous avez pu le constater. Je n’ai pas cherché plus loin.


Marion : Oui, c’est vrai ! Sur l’eau, dans l’eau, sous l’eau.

Vous avez conscience qu’en lisant ce roman, il est impossible de ne pas se demander s’il ne s’agit pas de votre vie amoureuse. Alors êtes-vous sûre que ce roman n’est pas la vie amoureuse de l’autrice ?



Mélodie : Oui, je comprends ce questionnement, cette facile — presque évidente — transposition et j’ai déjà expliquée. Alors, « non », comme déjà évoqué dans mes précédentes réponses à demi-mot, ce n’est pas ma vie sentimentale. Toutefois, pour écrire ce roman, il m’a d’abord fallu vivre et partager des expériences, lire des témoignages, écouter des histoires.

Je pense que je n’aurais pas pu écrire et surtout publier ce roman sans avoir aimé sincèrement et pensé que je l’ai été en retour.

Mes lignes directrices pendant l’écriture ont été : être capable d’assumer mes propos, l’utilité du récit (histoires, anecdotes, citations, références), l’exergue du beau et la discrétion vis-à-vis des uns et des autres : rien n’est caractérisé !


Concernant ma situation amoureuse présente, je vais rester discrète, là aussi, pour éviter d’abîmer et/ou de dénaturer quoi que ce soit, passé, présent ou futur. Afin de rassurer certains, ma vie amoureuse — lors de l’écriture de ce roman — n’a pas été en reste. Certains hommes m’ont beaucoup apporté à certains moments de ma vie. Êtes-vous rassurée ?


Marion : Je n’étais pas inquiète !


Marion : Nouvelles questions ! Avez-vous aimé écrire ce roman ? Pourquoi ? Avez-vous des rituels ?


Mélodie : Je vais répondre par la positive. Écrire, c’est souvent amusant, surtout quand il est question d’un roman. La liberté est grande, voire tout est possible.

Là où parfois ça devient plus compliqué, c’est quand vous devez écrire sur des sujets de manière exhaustive et exacte. Parfois, les recherches sont longues. La compréhension de tous les mécanismes est rude. A contrario, un roman vous permet d’être libre et tout est permis. C’est tout l’intérêt !


Dans ce roman, L’Amour, sinon rien !, le volet juridique est survolé et l’expérience judiciaire est la mienne. J’ai simplement ajouté les textes de loi en annexes que je mettrai à jour le plus régulièrement possible sur mon site Internet dans la rubrique « sources » ainsi que les prochaines impressions pour que le roman garde tout son sens.

La difficulté était donc limitée. J’ai vérifié quelques éléments de culture générale. Je n’hésite jamais à indiquer mes sources, voire à citer des passages.

La réalisation de ce roman a été plutôt drôle et plaisante pour être tout à fait honnête.


Marion : Certains passages me reviennent en tête, et je veux bien vous croire ! Concernant vos rituels d’écriture, que pouvez-vous nous dévoiler ?


Mélodie : Je n’ai ni rituel ni manie d’écriture. J’ai besoin de sérénité — c’est mieux d’avoir l’esprit libre — et je prends donc soin de moi, ce qui est un luxe.


Marion : Oui, pouvoir prendre soin de soi est un vrai luxe. J’imagine que pour écrire, il faut avoir l’esprit tranquille.

Parlons maintenant de la version audio ! Sur la plateforme kobo, votre livre est maintenant disponible, pouvez-vous nous en parler ?


Mélodie : Oui, ce roman est disponible sous différents formats comme

  • en grands caractères sur un support papier de couleur crème avec la police Luciole très adaptée aux personnes malvoyantes ou ayant des troubles « dys » comme la dyslexie,

  • en version numérique — idéale pour se connecter aux liens sur internet —

  • en version audio comme sur la plateforme Kobo,

  • en complément de la version papier traditionnelle.


Je viens de terminer l’enregistrement de la bande son… et je dois reconnaître que ce travail a été conséquent. Pour une bande audio de plus de huit heures, le temps d’enregistrement est à multiplier au moins par trois ou quatre !


Marion : J’avais entendu dire que c’était très long !


Mélodie : J’ai lu que ce temps était la norme. Lire un roman à voix haute est un long travail qui demande une certaine rigueur sur tout le processus.


Marion : La voix, le ton, l’ambiance, le rythme doivent être identiques.


Mélodie : Oui, c’est ça ! Le lecteur s’essouffle ou perd sa voix très vite. Il doit convaincre par le ton qui étaye les mots, maintenir un certain dynamisme.

Parallèlement, j’ai découvert que mon appartement n’était pas si silencieux que ça.

J’ai également réalisé à quel point le lecteur pouvait s’approprier un texte ! Une autre lectrice aurait donné au même texte une toute autre couleur, texture. Quand l’auteur lit son roman, il en propose une interprétation. Il offre un vrai moment d’intimité aux personnes qui vont l’écouter. Les auditeurs vont se croire assis avec moi sur mon canapé. (sourire)



Marion : Maintenant, si nous parlions de vous !  Comment vous décrivez-vous ?


"Je ne m’inquiète pas pour vos lecteurs. Votre premier roman est le miroir de votre personnalité."

Mélodie : Terrible ! J’insiste ! Méga, supra terrible ! Je suis très bavarde et donc très bruyante, tout en ayant principalement des activités silencieuses comme l’écriture, la lecture, le jardinage, les émissions en replay, la cuisine et que sais-je encore. Je déteste la justice, c’est vrai ! Pourquoi vivre en démocratie ? L’Application de la loi dans un temps imparti de manière impartiale, je trouve que c’est un vrai non-sens ! Je remue beaucoup devant sortir quotidiennement de chez moi car j’aime faire du sport. Cette énergie, certains la considèrent comme un signe d’instabilité. Je ne dis jamais « bonjour » aux gens qui ne me saluent jamais — quoique — ou que je ne reconnais pas ou encore qui m’ont fait des crasses — une seule suffît.

Rien ne m’émeut. Je suis une fille froide et insensible. Aucune des pitreries des mascottes des éditions Mélodie D’Ô ne me fait sourire ou rire ou encore m’attendrir.

Je suis également associée à la sorcellerie puisque je suis la maîtresse d’un chat noir et porte de longs cheveux, mais avec des ongles courts. Toutefois, je n’ai pas de cheminée. Vous l’avez compris, je suis terrible !


Comme vous pouvez l’imaginer, ma réponse est au second degré.


Marion : J’avais compris, mais parfois, il est bon de préciser ! Je ne m’inquiète pas pour vos lecteurs. Votre premier roman est le miroir de votre personnalité.

Alors femme terrible, pourquoi avez-vous une mascotte ? Et pourquoi est-ce un chat noir ?


"Les animaux rendent les lieux et les gens plus humains !"

Mélodie : Quand les animaux sont présents ou liés à la vie professionnelle, j’ai toujours trouvé le personnel et/ou les lieux plus humains.

L’accueil amical d’un petit chien dans une librairie qui frétille gaiement d’un client à un autre.

Un chat derrière la vitrine d’une boutique d’encadrement qui dort au soleil dans des positions improbables.

Des chats rescapés qui incarnent une clinique vétérinaire sur le comptoir et accueillent dans une très grande désinvolture leurs congénères en stress.

Un chien dormant dans son panier, sans un bruit, dans le cabinet d’un médecin ou d’un vétérinaire, offre une présence paisible.

Un cabot, tête altière, déambulant d’un bureau à un autre dans un cabinet d’avocat, qui vient flairer l’hôte dans la salle d’attente pour une impression plus personnelle de l’affaire.

Un mimi format bouddha dormant sur un aquarium de poissons exotiques dans une ménagerie où tous les autres congénères sont enfermés, exultant le bien-être animal.


Tous ces animaux ont conscience de l’importance de leur mission, de leur privilège et du comportement à tenir. Ils incarnent à eux seuls les lieux, les codes de leur maison. Ils apportent un bien-être aux personnels, aux patients, aux clients en étant eux-mêmes des animaux très heureux de leur sort au cœur de l’action et entourés.



Pourquoi un chat noir ? Le premier chaton m’a été confié par une association, rescapé, galeux et teigneux. Après beaucoup de soins, de nombreuses descentes dans la boite à croquettes en plus des repas, des câlins et des jeux… la mascotte est quotidiennement reconnaissante par de nombreuses petites touches d’affection à sa sorcière préférée !



Marion : Très bien ! Tout autre sujet. Avez-vous le syndrome de la page blanche ? Et savez-vous de quoi va parler votre prochain roman ?


Mélodie : Alors, concernant le syndrome de la page blanche, je ne l’ai pas ! Comme je débute, ça serait dommage… Je me suis dit que je devais écrire, non pas parce que j’ai une jolie plume, mais parce que j’ai des choses à raconter et peut-être à comprendre moi-même.

Plusieurs romans sont en cours d’écriture. Le confinement a aidé. Maintenant, il me faut les finaliser. Je ne sais pas quand je vais être en mesure de proposer un nouveau roman. Le développement et la promotion de L’Amour, sinon rien ! me prennent du temps, étant novice dans le domaine.


Parallèlement, j’espère donner vie à des histoires pour enfants que j’ai écrites. Je suis toujours à la recherche d’une illustratrice ou un illustrateur.


Marion : De quoi va parler votre prochain roman ?


"La concurrence est dure en littérature !"

Mélodie : Ah, le thème de mes prochains romans, je crois que ça doit rester confidentiel… La concurrence est dure en littérature !


Marion : Oui, les auteurs sont nombreux. Vous avez raison de garder ça pour vous surtout si la sortie n’est pas pour tout de suite. Nouvelle question.

Quels livres vous ont le plus marquée ? Ou quels sont vos livres préférés ?



L’adulte que je suis, lit (presque) quotidiennement roman et/ou presse. Comme évoqué, j’aime apprendre de mes lectures : une tranche de vie, une vision du monde ou une analyse des Hommes, des milieux, des études ou que sais-je encore.


Je ne crois pas avoir de livres préférés, mais plutôt des livres qui m’ont marquée.

J’ai adoré certains des derniers romans que j’ai lus. J’essaie d’alterner entre des classiques, des livres reconnus et de nouvelles parutions. Comme je souhaite organiser un jeu littéraire prochainement, je vais peut-être éviter de vous divulguer des titres.


Je crois que certains thèmes à travers les livres, peuvent aider tous les citoyens dans leur vie. Le livre L’étranger d’Albert Camus permet d’appréhender le regard, le jugement des autres lors d’un deuil, événement auquel nous serons tous confrontés un jour.


"J’entends par bienveillance, une liberté de parole qui reste toujours respectueuse et constructive."

Bonjour tristesse est un roman que toutes les jeunes personnes devraient lire sur la tyrannie, la méchanceté entrainant le décès de la persécutée. Françoise Sagan était loin de l’animation des réseaux sociaux, pourtant le sujet du harcèlement existait déjà en 1954. Les comportements contraires à la bienveillance doivent avoir des limites afin d’éviter les drames. J’entends par bienveillance, une liberté de parole qui reste toujours respectueuse et constructive.


Le rhinocéros d’Eugène Ionesco permet d’analyser le regard des autres sur soi-même et peut-être de s’en détacher. Comprendre les autres, l’histoire ou des phénomènes à travers la littérature permet de mieux vivre soi-même dans la société.


Un roman qui m’a fait voyagé, est L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón. Il m’a incitée à retourner à Barcelone en Espagne. Entre mes souvenirs d’adolescente et la beauté de cette ville atypique, j’en garde une douce expérience.

Si je n’avais pas pu m’y rendre, j’aurais en tout cas réalisé des recherches sur Internet pour retrouver des lieux et des images de cette ville à l’architecture folle et aux couleurs joyeuses.

Les livres nous invitent souvent à aller plus loin que les lignes d’encre couchées sur du papier.


"Complétez sa connaissance de part ses origines, son milieu, ses études, ses amitiés par ses lectures personnelles, est vraiment un moyen de grandir, de s’étoffer."



Marion : Oui, vous avez raison. Il se dit que la littérature offre de nombreuses vies aux lecteurs. Imaginez que nous ayons plusieurs vies d’expérience, est presque un fantasme que les livres procurent discrètement. Dernière question pour cette première interview plutôt longue. Je vous remercie pour votre effort !

Pouvez-vous nous parler des éditions Mélodie D’Ô ?



Aujourd’hui, je n’ai pas beaucoup d’informations à vous communiquer concernant les éditions Mélodie D’Ô. Sinon que les éditions possèdent leur propre code (souche) ISBN qui permet d’être référencé, diffusé en France et à l’étranger.

Les éditions Mélodie D’Ô sont référencées partout et permettent aux lecteurs de nous commander chez leur libraire préféré quand les livres ne sont pas encore présents physiquement. Je vous invite à parcourir leur site internet www.melodiedo.net pour en savoir plus.


Marion : Merci Mélodie pour votre temps !

Mélodie : Merci d’avoir lu mon roman et de m’avoir accordé cette interview !

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